Un excellent papier, suivi d'un entretien au sujet d'OMICRoN. C'est à lire ici, chez le plus provençal des ressucités. La légende dit même que Lazare aurait participé à l'évangélisation de Chypre. Son tombeau est d'ailleurs toujours vénéré, près de Larnaca. Il était donc écrit (dans les évangiles ?) que son chemin dût finalement croiser celui de Thomas Steren...
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Dans leur revue bimestrielle intitulée En vue, les bibliothécaires de la ville de Paris viennent de sélectionner OMICRoN parmi les trente meilleurs premiers romans parus en 2007 (sur 200 et des poussières...)
"Excellent roman, à la langue riche et au style vivant. Une teinte d'humour et de détachement de la réalité donne une impression de facilité et d'aisance dans l'écriture". p34
Les trente ouvrages qui ont retenu l'attention des professionnels sont par conséquent disponibles dans toutes les bibliothèques de prêt de la capitale.
Merci à ceux qui lisent les livres et les font lire aux autres.
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Une nouvelle interview, accordée cette fois-ci à Yaël Scémama, et qui sera diffusée lundi 12 février à 15H05 sur le 94.8, puis rediffusée toute la semaine. J'y parle des films de série B des années cinquante, de Schopenhauer et de la folie meurtrière. J'entends déjà les cris et les pleurs de mes lecteurs(trices) de province et de l'étranger, car cette fréquence est uniquement locale et non accessible sur internet...à mon grand regret.
Rédigé à 19:32 dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Première interview radio ce matin, à 11H30 sur RCJ 94.8. 30 minutes drôles et dynamiques où j'ai pu m'exprimer pleinement sur des sujets aussi divers que le Nutella, le terrorisme et l'industrie du divertissement, bref un assez bon aperçu de mon roman. Les questions furent pertinentes et les réponses nerveuses et concentrées. merci donc à Sandrine Sebbane pour son accueil chaleureux.
Rédigé à 21:22 dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Une fois le livre écrit, publié, envoyé par fournée dans les librairies, il fait alors son bonhomme de chemin sans plus se soucier de son auteur. Il est enfin libre de s'ébattre, loin de l'espace confiné où sa gestation l'a trop longtemps contraint. On se demande parfois ce qu'il devient, comme un ami, ou un enfant grandi trop vite et qu'on aurait perdu de vue, entre quelles mains se débat-il ? Cette existence autonome est, somme toute, assez déroutante. Il arrive même qu'on ait des nouvelles de lui par une tierce personne. On l'aurait aperçu ici, ou encore là-bas...et ces bruits colportés par voie de poste sont comme les présages d'une bonne fortune, les mots qui rassurent le parent inquiet...
PS : J'enrage de ne pas avoir LCI.
Rédigé à 19:45 dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Dans la fraction littéraire de la blogosphère, cette mini-bulle où je papillonne, de nombreux auteurs ou futurs auteurs ont entrepris depuis quelques temps d'exposer les dessous intîmes du monde littéraire, les "dessous chics" aurait dit Jeanne Birkin. Frédéric Ploton par exemple, nous relate ses entrevues avec Dali, son éditeur à la fine moustache. Thomas Clément et Dolce quant à eux ont rendus public leurs lettres de refus, circonstanciées ou non, dactylographiées ou manuscrites. Tous nous ont emmenés de l'autre côté du miroir, là où votre oeuvre n'est plus qu'un tas de papier encombrant sur un bureau déjà surchargé. Il est pourtant un personnage crucial du monde des Lettres, dont la discrétion extrême a empêché jusqu'à aujourd'hui la description. Je veux bien entendu parler du Lecteur.
Pour vous Mesdames et Messieurs, en exclusivité internationale, je vais donc en révéler les petits secrets. Tout d'abord, le lecteur, comme souvent rue saint-André-des-arts, est une lectrice. Ensuite, ce personnage homme ou femme n'appartient pas à la maison d'édition à proprement parlé et reste par conséquent invisible. Attention, ne vous méprenez pas, cette distance est inversement proportionnel à son pouvoir. C'est généralement quelqu'un de mûr, à qui l'on fait toute confiance, le conseiller du prince en quelque sorte. Cet être désincarné produit alors ces fiches qui vous sanctifient d'un coup de baguette magique ou vous assassinent. On comprends aisément pourquoi ces documents sont par nature inaccessibles, introuvables. Le cas échéant on niera même les avoir produits, ou bien les avoir lus. Chez Gallimard et depuis toujours, les fiches sont anonymes, archivées selon un code secret permettant éventuellement aux seuls initiés d'en identifier la provenance. Et pour cause, beaucoup d'écrivains talentueux ayant connu une gloire ultérieure y sont copieusement brocardés.
Ne me demandez pas comment j'ai fait pour me procurer ce document, l'effraction et la corruption étant des délits sévèrement punis par la loi. Toujours est-il, que je l'ai obtenu, ma fiche à moi, le Saint-Graal, le sésame qui ouvre toutes les portes. De ce lecteur qui m'a permis d'être là aujourd'hui je sais bien peu de choses. C'est une femme d'une cinquantaine d'années, qui a presque tout lu, beaucoup vu et "à qui on ne la fait pas" (verbatim). À dire vrai, ce compte rendu est tellement élogieux que je ne m'y retrouve pas tout à fait, je rougis devant mon écran. L'humilité devrait même m'interdire de diffuser ce document et je ne le publie que pour vous donner plus encore l'envie de me lire.
Lectrice anonyme, où que vous soyez, je vous aime !
Rédigé à 18:34 dans Critiques | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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