Rythmes circadiens

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Tout recommence toujours. C'est l'attention ponctuelle qui souligne en fin de compte l'indifférence quotidienne. On se prend  au jeu de l'auteur qui échange, qui répond aux questions et qui se gargarise. On se piège soi-même. Un petit rien suffit parfois. Une soirée sans courrier et c'est le temps d'avant qui reflue comme une rengaine un peu écoeurante. Le baby blues guette aux entournures. L'angoisse de paraître se transforme seulement en angoisse d'être lu. "paraître", quel drôle de mot tout de même ! Tout recommence toujours, la vanité en plus...

Comments

[Rédigé par : marie-pierre françois]

étape normale Mikael...La déception suit l'édition A moins peut-être que tous les journaux et la télé parle du bébé...? Et encore, ce n'est pas certain.... Qui est cet auteur qui a publié "le prix d'un Goncourt", Rezvani il me semble.Juste après qu'il ait eu le Goncourt. Il n'arrivait plus à écrire, et a fait une formidable dépression lui aussi!..Tu vois même un grand succès et la célébrité n'empêchent pas le baby blues...Bon, il faut penser à la chance qu'on a d'être édité...( hi hi, là je pense à mon manuscrit)et se remettre à écrire ( ce que je n'ai pas fait après mon premier livre!)C'est la seule solution. Courage!

[Rédigé par : mikael]

ça existe certainement, le relachement, le retour brutal à une certaine normalité que l'effort et la concentration pemettent de fuire. tout y est, mais je doute que les auteurs célèbres aient envie de s'épancher sur le sujet. Quant aux autres...

[Rédigé par : Thomz]

oui justement, y a t il déjà eu des cas de "post parnum depressions" liées à la parution de romans et dont leurs auteurs ont pu parler où en décrire l'expérience ? (entendre par là une depression post natale, même si je ne sais pas s'il s'agit du terme médical approprié en français...je sais que Ian Kershaw est tombé plusieurs mois en depression après avoir terminé sa magistrale biographie d'Hitler...quant aux auteurs de roman, je ne sais pas...)