Publier reste pour moi un geste
exceptionnel. Sa réitération semble pourtant échapper à
l'accident. Ce qui se produit à nouveau est sans doute banal. Il
faut alors bâtir, sinon une oeuvre, tout du moins une carrière,
nourrir sa petite ambition et trouver une veine (expression du
toxicomane ayant épuisé toutes les ressources du système
vasculaire), bref, toutes choses qui ne m'intéressent guère, au
risque de produire des textes sans rapports apparents. Il serait
sage, pourtant, de songer à l'exploitation des ressources, au filon,
à la cohérence (la cohérence est un mot savant qui dissimule mal
une volonté de systématiser sa production, dans le but de séduire
un public infantile, avide de répétition). Je ferai, simplement, à
ma façon.
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