Accomplir un geste, c’est avant tout bénéficier de la distance idéale à l’objet. J’écris parce que les circonstances m’ont placé dans ce que j’appelle la zone de vie. Les aléas scolaires, familiaux, amoureux ont contribué à créer cette distance essentielle. Vu d’ici, l’éloignement est aussi une forme de proximité.
Que l’orbite de la Terre soit plus courte d’un million de kilomètres et tout brûle. Qu’elle soit, ne serait-ce qu’infiniment, plus longue et l’eau gèle. Cette zone de vie est une bande particulièrement étroite que l’on ne peut atteindre par la seule détermination. Si mon père avait été écrivain, je n’aurais pu rivaliser avec lui et me serais brûlé les ailes à son contact. Je serais mort pour l’écriture. De la même manière, s’il n’avait pas aimé la littérature avec passion, j’aurais peut-être pris un embranchement différent. Tant de facteurs entrent en ligne de compte pour accéder au positionnement exact. Le hasard des générations joue ici un grand rôle.
Bonjour AD et bienvenu.
Je n'ai pas lu le Audéguy (en dépit du bien qui en a été dit partout)
Bonne lecture en tout cas et n'hésitez pas à revenir
Rédigé par : Mikael | 29 juin 2007 à 12:22
Bon, je ne sais pas très bien où mettre ça, mais voilà, j'ai découvert ce blog hier soir, par hasard, j'ai accroché, et du coup j'ai voulu en savoir plus sur votre roman, et là idem, je suis séduit par les extraits et le sujet (ça me fait un peu penser à la Théorie des nuages d'Audeguy, peut-être que je me trompe, j'en saurai plus très vite). Hop, je vais commander! C'est tout de même merveilleux, le Net, ça permet de ces découvertes...
A vous lire,
A.D.
Rédigé par : A.D. | 29 juin 2007 à 11:17
Eh oui, que veux-tu...
Rédigé par : Mikael | 27 juin 2007 à 22:13
Tiens, le "hasard des générations" te turlupine ? Mais pourquoi donc ?
Rédigé par : emmanuelle | 27 juin 2007 à 21:33