La fatigue élimine la résistance du corps. Tout ce qui fait obstruction à l’écho est finalement soumis, dompté par les anciens efforts. La chair, les membres et la muraille du crâne, tout agglomérés ensemble, forment un dipôle où circule un courant de faible intensité qui sonne et raisonne comme un mantra.
C’est complètement vidé de toute énergie que je perçois enfin la véritable nature de la langue, lorsque je ne comprends plus rien et me laisse simplement traverser.
Je ne suis plus grand-chose alors qu’une loque faiblement animée. C’est ainsi que le pantin dit la vérité d’autrui.
Ensuite et seulement ensuite vient le véritable travail qui consiste à raboter la foudre, mais se contenter de l’un sans l’autre reviendrait à sauter à cloche pied.
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