Une fois le livre écrit, publié, envoyé par fournée dans les librairies, il fait alors son bonhomme de chemin sans plus se soucier de son auteur. Il est enfin libre de s'ébattre, loin de l'espace confiné où sa gestation l'a trop longtemps contraint. On se demande parfois ce qu'il devient, comme un ami, ou un enfant grandi trop vite et qu'on aurait perdu de vue, entre quelles mains se débat-il ? Cette existence autonome est, somme toute, assez déroutante. Il arrive même qu'on ait des nouvelles de lui par une tierce personne. On l'aurait aperçu ici, ou encore là-bas...et ces bruits colportés par voie de poste sont comme les présages d'une bonne fortune, les mots qui rassurent le parent inquiet...
PS : J'enrage de ne pas avoir LCI.
Réintroduire les romans dans leur milieu naturel, les familiariser à la vie sauvage...voila une véritable ambition pour les années qui viennent ;)
Rédigé par : mikael | 26 janvier 2007 à 18:38
Si jeune encore et déjà il trouverait sa Place...
(Pas LCI non plus, désolé)
Je te dirai si je le croise en liberté. Ou alors je le libérerai.
Rédigé par : secondflore | 26 janvier 2007 à 09:52