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19 janvier 2007

Commentaires

mikael

pas de problème,

mieux vaut être en désaccord sur un sujet passionnant que du même avis à propos de banalités...

je connais bien McCarthy et je reste convaincu que son génie réside dans une ligne médiane séparant le lyrisme faulknérien de la sécheresse allégorique. Ici, il penche un peu trop à mon goût du second côté, mais tout est affaire de sensiblité personnelle. Je me permets de faire la fine bouche parce que j'attends beaucoup de lui, de la même manière que Cities of the plain m'avait déçu.

Thomz

Viens juste de terminer No Country For Old Men. Je dois dire que les reproches que tu fais au roman au tout début de ton article m'ont paru être les principales qualités de celui-ci. Jamais un mot de trop dans la narration, réduite au strict minimum, comme écrasée par le poids du soleil texan. Le tout dérive paisiblement et seuls les monologues de Bell d'une effarante simplicité, servent de point d'ancrage tant justement le coeur du récit parait éclaté entre les autres protagonistes ; choisissant puis délaissant ses personnages sans que rien ne semble réellement motiver le choix. Comportement erratique de la narration, à l'égal de celui de l'homme que veut décrire Mc Carthy. Moss décide en un quart de seconde de prendre l'argent et par là même de mourir. Sa mort est toute entière contenue dans cet acte, que pourtant il assume pleinement, tout en en découvrant progressivement les conséquences....mais je ne veux pas m'imposer plus longtemps.
Bien à toi

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