Et si l’écriture, dans un processus semblable au renouvellement cellulaire, se faisait géométrique, équation à n inconnu dont la représentation graphique serait une trame narrative, un cheminement personnel, un dessin sur une feuille déjà saturée de formes et de discours. Il faudrait alors croiser du texte, en tenant compte des lois de la génétique littéraire. Et qui sera donc le Mandel du Lagarde et Michard, le grand ordonnateur de ces choses qui président en secret à l’ordre des pages. L’emballement de la machine à reproduire serait un risque à assumer, avec son lot de cancers, de tumeurs malignes. Tout finit par se confondre, le dessin, les pôles, la littérature et la vie.
Ici et là, je passe l’épreuve du feu, la désinfection du Becher au bec-benzène et cet holocauste du regard, de la reconstruction mentale, qui semble être un préalable nécessaire à ma propre existence n’est finalement pas si désagréable…
This jam session is to be continued...
Rédigé par : mikael | 02 mars 2007 à 12:08
Je l'ai !
(voilà)
A suivre...
Rédigé par : secondflore | 01 mars 2007 à 19:57
ah, j'aime bien cette idée, la génétique littéraire...J'ai relu plusieurs fois, je n'étais pas sûre d'avoir tout compris ( suis pas une intello, moi!) Et j'ai été étonnée de me retrouver "ICI"...
Rédigé par : marie-pierre françois | 24 février 2007 à 08:48