Que faire avec le peu d’argent rapporté par la littérature ?
Cette question peut paraître saugrenue et pourtant je me la pose depuis un bon moment déjà. C’est un peu comme de l’argent gagné au jeu, qui vous brûle les doigts et demande à être dépensé. Ne comptant pas (fort heureusement) sur cette source de revenus pour vivre, j’y vois l’occasion d’accomplir un geste symbolique et totalement superflu. Au regard du chèque, c’est une somme à la fois énorme et totalement dérisoire. Énorme par sa signification et dérisoire par son montant. On peut choisir d’offrir un quintal de chocolat à des enfants voraces et j’aime assez cette idée. Pour ma part, après avoir mûrement réfléchi, j’ai enfin décidé d’acheter une montre. ça peut paraître d’un conformisme absolu, mais je ressens le besoin de garder sur moi comme une trace du livre, un contact physique me rappelant en permanence la réalité de cette expérience. Garder sur soi le parfum de l’être aimé longtemps après l’amour… C’est un objet devenu presque désuet qui marque bien sûr le passage du temps et qui tranche par son inefficacité à retenir quoi que ce soit. Voilà pour le superflu, l’obsolète et le symbole. Bien évidemment, la marque aussi a son importance, transformant mon OMICRoN en Omega et bouclant ainsi la boucle…
"Diamonds are a girl's best friends..."
Quant au tableau, bien vu ! C'est précisemment le sujet de mon prochain roman.
Rédigé par : Mikael | 25 juillet 2007 à 11:10
Je crois que j'aurais acheté... un tableau.
:)
Mais si j'avais gagné beaucoup, beaucoup, beaucoup cela aurait été un diam's de 3 carats. Comme tu peux le constater, je ne suis pas à court d'idée concernant des objets inextinguibles !
Rédigé par : Bon_sens_ne_saurait_mentir | 24 juillet 2007 à 00:08
@Bon sens :
Cette démarche m'a permis de me rendre compte à quel point il est difficile de trouver un objet à obscolescence longue, voire nulle. Tout est fait aujourd'hui pour tomber en panne ou se démoder rapidement.
Chercher la pérennité est presque devenu subversif...
PS : merci pour ta curiosité
Rédigé par : Mikael | 23 juillet 2007 à 23:52
Hello
Je suis totalement d'accord pour l'achat d'un objet qui demeure et porte avec lui le souvenir de cette "somme". Parce qu'après tout, on peut aussi tout dépenser en 3 ou 4 caddy Carrefour. Mais il n'en restera rien. C'est physiologique :)
Je vais attaquer le livre de Patricia Parry (une bloggeuse), un p'tit Virginia Woolf, un p'tit Joseph Roth et ensuite j'attaquerai le tien ! Ca vaudra également un post :))
Rédigé par : Bon_sens_ne_saurait_mentir | 23 juillet 2007 à 21:56
Bonjour Jérome.
Ramsay délègue sa diffusion et sa distribution au groupe Vilo qui est assez lent. Par ailleurs, les congés rendent tout le processus plus difficile. Merci de ton intéret pour mon livre, mais étant moi-même en vacances, j'ai bien peur que ce soit raté pour la dédicace...
Une autre fois, j'espère.
Rédigé par : Mikael | 23 juillet 2007 à 13:24
Du coup, je l'ai commandé chez toi !
Rédigé par : Jerome | 23 juillet 2007 à 10:36
Es-tu certain que Ramsay diffuse bien ton livre "omicron" ? Je suis passé à la FNAC et il faut 2 à 3 semaines de délais pour le commander ! Ca semble un peu long.
Rédigé par : Jerome | 23 juillet 2007 à 10:27
"La peinture que j'aime
Reste invendue.
Feuilles rouges des herbes sauvages."
Hiroaki Tanaka.
Rédigé par : Mikael | 15 mai 2007 à 12:22
...et moi, après le refus de POL, je me plonge dans la peinture. C'est bien aussi, la peinture....
Rédigé par : marie-pierre françois | 15 mai 2007 à 11:45
Évidemment, j'avais bien pensé à l'Alpha, mais je n'avais de quoi payer que la première des cinquantes traites...et puis il aurait fallu que je passe le permis...attends, tu as bien dit "best seller" ? Ah, Ok, autant pour moi...
Rédigé par : Mikael | 14 mai 2007 à 23:47
Jolie conclusion... Temporaire évidemment.
(et tellement plus vrai que ces auteur de best-sellers vulgaires qui finissent par s'offrir une Alfa ;-)
Rédigé par : secondflore | 14 mai 2007 à 23:13