Il y a dans la spontanéité comme un chemin frayé par l’inconscient vers la chose organisée, le langage articulé et intelligible. L’influx circule directement des placards cérébraux jusqu’à la main, jusqu’aux lèvres. L’automatisme surréaliste est pourtant une impasse, une fausse route sans véritable paternité ni œuvre majeure (vous me citerez Nadja si ça vous chante, mais à quoi bon ?)
Le travail formel, au contraire, est une façon d’organiser le monde (son propre espace littéraire en tout cas) de dompter la nature exubérante, les dangers d’une langue encore à l’état sauvage. Pourtant, gare à ceux qui, effrayés par le foisonnement, transforment alors la lande en jardin à la française. À trop vouloir débroussailler, on tue bien souvent la vérité du texte.
Il faut trouver sa route, titubant parfois, entre les bornes de ce dipôle.
Aha, magie de la technique... J'ai un accord avec cette librairie. Tu auras droit à une dédicace "especial"...
Merci, en tout cas.
Rédigé par : Mikael | 02 septembre 2007 à 20:53
Je voudrais acheter Omicron. Je vais donc me diriger vers ton lien. Mais comment aurai-je une dédicace ?
:)
Rédigé par : Bon_sens_ne_saurait_mentir | 02 septembre 2007 à 20:44
@ Olga : Et moi qui croyais que vous commenteriez la note précédente, aha, je me suis bien fait avoir !
Rédigé par : Mikael | 31 août 2007 à 13:32
Trouver la route. Oui, la défricher pour que la part instinctive de l'être (qui écrit) circule, sans trop d'embûches, de l'ombre vers la lumière.
Rédigé par : Olga | 31 août 2007 à 13:25
Pour moi qui suis une débroussailleuse incorrigible ( en littérature et dans la vie) tu retournes la faux dans la plaie...
Rédigé par : marie pierre | 31 août 2007 à 08:23