Ma femme me dit que je suis sept.
En réalité, elle perpétue ainsi une réflexion que je lui aurais faite au début de notre relation. Bien évidemment, je ne me souviens de rien. Il me faut donc en conclure que cette phrase est non seulement authentique, juste, mais également le fruit de l’un des six autres dont j’ignore tout. Oui, mais alors, lequel, l’auteur ?
Ma femme me dit : « moi, je ne couche pas avec l’auteur ». Fort bien ! En voilà déjà un d’éliminé. Restent tout de même cinq, que je méconnais tout autant. Celui qui a parlé semblait pourtant bien connaître cette multiplicité dont je ne savais rien, il y a encore peu. Il sent ma présence, et je ne sais pas qui c’est. Puisqu’il peut nous dénombrer, c’est sans doute lui le chef. Alors, je devrais peut-être me méfier, faire attention de ne pas le froisser et par conséquent arrêter de parler de lui ici.
C'est plus qu'un dédoublement de personnalité alors... L'écriture, sans doute, est une tentative pour apporter un remède à cette situation.
Rédigé par : Feuilly | 10 avril 2008 à 10:12
Elle a tort ta femme :il faut toujours coucher avec l'auteur qui est dans les écrivains, ce qu'il y a de meilleur en nous...
Rédigé par : Emmanuelle | 09 avril 2008 à 17:15
@kiki : y'a peut-être même des filles dans le tas...chuttt !
Rédigé par : Mikael | 09 avril 2008 à 13:43
Ben zut alors, vous êtes sept et j'ai pas réussi à en voir un seul, même en cinq-sept, vous poussez un peu, les gars! ;)
Rédigé par : Kiki | 09 avril 2008 à 10:58