Lu dans le Sunday Times du 21 septembre 2008 :
« Poetry by Osama Bin Laden is to be published next week by an Oxford-educated academic, who has discovered that the world’s most hated terrorist was once in great demand as an after-dinner speaker.
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They have been studied by Professor Flagg Miller, who teaches Arabic poetry at the University of California, Davis. He said: “Bin Laden is a skilled poet with clever rhymes and meters, which was one reason why many people taped him and passed recordings around, like pop songs.”
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The verse goes on to portray Bin Laden himself as a “warrior poet”, whose words will lead his followers to an idyllic refuge in the Hindu Kush mountains.
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“He frequently uses mountains as metaphors,” Miller added. “As borders they separate Arabs from each other but mountains can also help them from the temptations of the secular world .” »
"On le surnomme Billy the bomber, énonça calmement Sick. C’était un jeune qui venait des montagnes du Troodos, du village de Trikoukkia. Il appartenait à l’Eoka-B, la branche armée du mouvement indépendantiste. C’était un terroriste, qui jetait des grenades à la terrasse des cafés, puis tirait à la mitraillette sur les gens essayant de s’enfuir. Bien sûr, ici, c’est un héros national. L’Histoire n’est écrite que par les vainqueurs…». À nouveau, le romanesque s’empara de lui. Les gens, les choses, les poèmes et les armes étaient-ils vraiment interchangeables ? Plus rien n’avait d’importance. Le décor était là. Ce monde dont il avait aperçu l’existence en rêve existait bel et bien. C’était la preuve."
OMICRoN, p224-225
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