De même que Mars et la Terre évoluent dans une région tempérée, permettant la liquéfaction de l'eau, je crois qu'il existe sûrement une zone d'habitabilité littéraire, où l'écriture, je veux dire le passage à l'acte conscient et méthodique, est possible. Cette possibilité se voit restreinte par la distance qui sépare l'individu de la chose écrite, de l'idée de littérature, de l'image même de l'écrivain. Au contact presque du feu on s'évapore instantanément, trop loin, c'est le désintérêt et l'incompréhension. L'enfance, le milieu (hélas), la curiosité déterminent à parts inégales ce positionnement. Si la vie se joue à peu de choses, la Littérature nait (ou pas) d'infimes détails.
Ajouter à cela que cette distance varie selon les jours, les humeurs, la couleur du ciel... Mais, oui, c'est sans doute tout à fait vrai. C'est très curieux, au fond, cet acte d'écrire !
Rédigé par : Paul-Henri Sauvage | 09 septembre 2009 à 19:46
infimes mais tellement déterminants !
bises à toi
Rédigé par : hoctan | 08 septembre 2009 à 14:18