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18 septembre 2006

Commentaires

Mikaël

Me voila rassuré.

Lorsque j'étais enfant, les gamins du hameau où je me rendais en vacance me jettaient des cailloux pour le simple fait d'être Parisien.
Encore aujourd'hui, j'ai la sensation de payer les pots cassés par d'autres.
L'ostracisme, malheureusement marche dans les deux sens.
Je comprends très bien ton agacement, mais il faut se garder de mettre tout le monde dans le même panier.
J'aime tout autant Giono que Morand !

Emmanuelle Pagano

Mickaël, il n'y a pas de guerre, je reprenais les propos de Naulleau qui s'adressait au public en faisant la différence entre 6ème et 20ème pour brocarder l'autofiction : or c'était incompréhensible (comme tu l'expliques) pour des non parisiens. Ce que je dénonce, c'est l'attitude de certains parsisiens à croire que tout le monde l'est, c'est tout... Lu des tas de livres où il y a des phrases du genre "la rue bidule (une rue de Paris) n'était pas comme aujourd'hui" sans plus de précision, sous-entendu tout le monde sait comment elle est aujourd'hui, là où je ferai l'effort de décrire le paysage pour que les lecteurs ne voient pas "qu’une masse indéterminée d’arbres tous semblables". Je suis sûre que tu comprends ça très bien, la suffisance de nombreux parisiens m'agace. Ou bien : comment, vous n'habitez pas Paris ? Ou : vous habitez dans quel arrondissement ? Avoue que ça fait bizarre ! Du coup, l'amorce de querelle entre lady W et l'écrivain mystère, l'un "traitant" l'autre de 6ème me semblait révélatrice. Je me fais moi-même souvent de traiter de 6ème pour être très exigeante en matière littéraire et je trouve la métaphore un peu faible...

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