Il est des circonstances où se voir attribuer un numéro est une expérience plaisante. ça change de la Sécu, de la CAF et des bureaux d'aide sociale. Quelque part, le grand ordinateur a tiré de son chapeau magique un nombre à treize chiffres qui légalise une existence, officialise le machin. Dans l'ombre, on ne soupçonne pas que les États se livrent une lutte sans merci pour le controle du code barre et que l'Europe triomphante, vient d'imposer l'EAN13 face à l'ISBN américain. Tout le monde s'en fout. Les lecteurs lisent, les libraires bipent à la douchette et pourtant, la nomenclature est une façon de voir le monde, de comptabiliser, de ranger dans les cases.
Je crois savoir qu'on est passé à un exemplaire unique pour le dépot à la BNF...faute de place.
Rédigé par : mikael | 30 novembre 2006 à 17:36
Et le grain du papier, en toile de fond...
(sans oublier une pensée pour les quatre exemplaires destinés à l'Imprimerie Nationale)
Rédigé par : secondflore | 30 novembre 2006 à 13:19