Aperçus tout à l'heure, au détour d'une allée, Chloé Delaume et David Abiker sur le stand de France télévision, silencieux, tous deux assis, les bras croisés. Devant eux s'étend l'esplanade déserte. La foule passe au large. Non loin de là, Jacques Pradel dédicace lui aussi son livre. La queue des curieux et des admirateurs fait déjà quinze ou vingt mètres. C'est aussi ça le Salon du livre. La réalité cruelle du marché s'impose.
Quelqu'un me glisse alors à l'oreille : "on devrait plutôt faire un Salon de la littérature, pour éviter ça".
Oui, certainement, mais alors personne n'y viendrait.
Je vous attends tous de pied ferme...avec les cahouettes !
Rédigé par : mikael | 26 mars 2007 à 18:30
Une pensée en lisant cette note pour l'auteur qui faisait signature avec Chloe Delaume, vendredi chez Naïve, et qui s'est éclipsé découragé après 30 minutes. (deux minutes plus tard, quelqu'un la demandé, trop tard).
Une pensée pour les auteurs du Dilettante, noyés derrière une nuée d'ados venus faire signer leur BD "Totally Spies" (vu à la TV) chez Flammarion.
Une pensée pour tous les auteurs en signature, au fond, et à ceux qui parviennent à en rire.
A demain !
Rédigé par : secondflore | 26 mars 2007 à 18:08
Moi j'irais, en visiteur.
Rédigé par : Abiker | 26 mars 2007 à 10:20
Mais ce "personne" ne serait que du fin lecteur... Pourtant Delaume/Pradel, je sais quel aurait été mon choix...
En fait c'est un peu le principe de la fête du livre de Bron, un vrai salon littéraire, il y a un monde fou, mais que pour la littérature, aucun compromis.
Ps : Plus de 60 personnes au château, et rien que pour "moi", alors qu'au salon (à part les" amis") je sais que j'aurais vu deux lecteurs genre !
Rédigé par : emmanuelle | 26 mars 2007 à 07:15