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02 avril 2007

Commentaires

emmanuelle

C'est surtout l'idée : est-il besoin de connaître le contexte historique des ambassadeurs pour comprendre l'anamorphose (que eux n'avaient pas vue !) ou bien peut-on se laisser prendre par le tableau, comme ça, sans explication, comme par le livre de Mickaël : moi je n'ai pas lu cet addendum ni écouté l'émission de radio car je n'ai pas encore lu le livre et je veux le lire sans explication, après je lirai/écouterai tout ça. Pour moi le choix est fait :les explications après la lecture...

mikael

"les Ambassadeurs" de Hans Holbein le jeune est une des toiles anamorphiques les plus connues.
Si l'on se place sous un certain angle, à droite du tableau et très près du cadre, l'espèce de zigouigoui qui zèbre le portrait devient une tête de mort. (ça marche moyen sur un écran, mais quand même un peu).
La présence des deux personnages, assez similaires, mais pas tout à fait non plus, illustre également le thème du double dans le roman...

Fab

Assez d'accord aussi... Quel rapport établissez-vous entre ce texte et son illustration ?
Fab

Claude

Je partage votre opinion sur le fait qu'une oeuvre d'art ou un livre ne doivent pas nécessiter des explications pour exister(toucher). Je ne dirais pas que c'est une escroquerie, je dirais plutôt que c'est râté, incomplet.
Vous dites qu'il y aura toujours "quelque chose" qui échappe à un Derrida ou à un Barthes. Oui, bien sûr, heureusement. Mais ce "quelque chose" qui échappe aux lecteurs n'engendre pas la frustration mais plutôt l'admiration. C'est dans le noyau irréductible autant qu'inaccessible que se loge le talent (je crois).

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