Ma Photo

Statistiques

« Existenz | Accueil | I have a dream... »

16 septembre 2007

Commentaires

Mikael

Ah oui, mais un bouquin, c'est un type tout seul devant une feuille...
Il n'y a pas vraiment de subterfuge possible, c'est réussi, c'est raté...en fait c'est assez con ce que je suis entrain de dire, je m'en rends compte en l'écrivant (justement !) Les différences sont assez peu nombreuses entre cinéma et littérature.
Disons que le risque majeur du roman, c'est précisemment cette solitude absolue du début jusqu'à la fin et que le risque au cinéma est au contraire le trop grand nombre d'intervenants, d'échelons qui séparent l'idée de départ du résultat final.
Il y aussi le rapport à la sensualité. La peinture, la sculpture, le cinéma provoquent une adhésion (ou une répulsion) esthétique immédiate, alors que l'image de la page ne provoque rien chez le lecteur. (ce n'est pas la graphie des mots qui génére le sentiment, mais bien ce qu'ils représentent) Lire demande un travail de reconstruction mental, une participation cérébrale au lieu d'une participation sensuelle. C'est peut-être la spécificité de la littérature, mais aussi son handicap...

Le scénariste

Nan, nan, Mikaël, vraiment rien de condescendant dans ton post, je te rassure. Je l'ai même trouvé très intéressant et j'apprécie même les critiques, du moment qu'elles sont constructives et que l'on peut éventuellement en débattre brièvement avec leurs auteurs.

Je note aussi la forme intermédiaire à laquelle tu fais allusion "entre la prestation live et le jeu de caméras". Je pense que tu seras vraiment surpris puisque le "concept" du film que je suis en train de terminer d'écrire s'en rapproche énOrmément. Ce qui me laisse donc penser que tu seras d'autant plus indulgent avec moi/nous après la projection...

"Affranchi des impondérables de la scène, le cinéma est une somme d’artifices, tous contrôlables, qui devraient faire de chaque film un chef d’œuvre." Euh... tu crois que cela peut s'appliquer à la littérature contemporaine cette théorie ? Ce qui devrait normalement faire de tous les livres édités des chefs d'oeuvres en puissance ! (comment ? Ce n’est pas toujours le cas ? Ah bon...)

Au plaisir ;-)

Mikael

Haha, salut TB !
Content d'avoir de nouveau de tes nouvelles.

Je lis ton commentaire et me relis, puis je réalise que j'ai pu paraître un peu condescendant. J'en suis désolé, étant vraiement fan de cinéma, mais il est vrai que voir un mauvais film me désole bien plus q'assister à une mauvaise pièce, parce qu'une prise peut être refaite. Le réalisateur a toutes les clés en main (ce qui augmente sa responsabilité) Je comprends bien qu'il existe aussi des impondérables, le temps, l'argent, la météo, mais en derniers recours, il y aussi le montage.
Note qu'il existe une forme intermédiaire entre la prestation live et le jeu de caméras. je pense à ce "film" (remake d'un Sydney Lumet ?) diffusé à la télé américaine il y a quelques années, où les acteurs jouaient l'histoire en direct sous l'oeil du réal'.


Je croise les doigts pour ton propre film et espère en entendre parler très bientôt.

Bien à toi...

Le scénariste

Cher Mikaël,

Mes périgrinations webiques me mènent cette nuit sur ton blog vraiment par hasard...

J'y découvre avec plaisir un premier sujet où tu évoques Glenn Gould et le non moins talentueux Sviatoslav Richter, puis tu conclus gentiment par une réflexion somme toute personnelle sur le théatre vs le cinéma ! Je me vois donc dans l'obligation de te laisser ce bref commentaire en guise de clin d'oeil...

"...le cinéma est une somme d’artifices, tous contrôlables, qui devraient faire de chaque film un chef d’œuvre." Bon, je te laisse bien évidemment l'entière liberté et responsabilité de tes propos mais je t'assure, en attendant de te voir à la première de mon premier film, que J'ESSAIE DE FAIRE DE MON MIEUX et que je m'y emploie plus que fortement depuis des mois, parfois jusqu'à épuisement. Reste donc à savoir ce que tu en penseras ;-)

Je devrais partir prochainement fabriquer ces images animées de l'autre coté de la manche, en espérant, comme tu me l'as aimablement écris, il y a déjà plus de quatre mois, chez Hortense, dans MON exemplaire d'OMICRoN, "que les enfants perdus de Peter Pan de deviennent jamais les hooligans de Manchester United !"

Au plaisir de te revoir un jour prochain, quelque part sur la terre ou du coté de notre chère agent Global-littéraire préférée...

Bien amicalement, TB.

Bon_sens_ne_saurait_mentir

Et bien Mikaël je vais être très basique, après m'être longuement interrogée je crois que le génie est chimique ! Il n'y a là aucun choix, juste une question de dosage, de circuits, des chemins de traverse quoi.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.